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beaucoup de braise ! disait méchamment un artiste dont les appointements étaient en retard.

Peu après, Koning était forcé d’abandonner sa direction. Mais il ne devait pas en rester là. Avec une activité que rien ne rebutait, il se remettait bien vite en campagne et entamait avec Clairville et Siraudin une collaboration des plus suivies, leur dénichant chaque jour quelque nouvelle affaire : aux Variétés, la Revue en ville et la Revue n’est pas au Coin du Quai : aux Menus-Plaisirs, la Cocotte aux Œufs d’or et la Reine Carotte, avec Thérésa ; sans compter un gros drame à l’Ambigu : Canaille et Cie, pour arriver enfin à la plus belle de toutes ces affaires, la fille de Madame Angot, dont les résultats dorés devaient lui permettre de prendre la succession d’Hostein à la Renaissance.

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Les sept années qu’il passa à la tête de ce théâtre, où il débutait avec le grand succès de la Petite Mariée, furent des plus brillantes. Il faut reconnaître aussi que, s’il eut de la chance, il savait en profiter et faire ce qu’il fallait pour l’attirer et la retenir. Nul ne s’entendait comme lui à la réclame ingénieuse et productive et les