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Je retrouve une photographie de lui avec cette dédicace lapidaire : « A l’auteur Vanloo, le chanteur Vulgo ». Certes, ce n’est pas lui qui aurait trouvé exagérée l’idée qu’avaient eue quelques-uns de ses camarades de lui élever une statue sur une des places de Paris : après tout, Napoléon y a bien une colonne !

Excellent homme, au demeurant, et qui apportait à l’étude de son rôle beaucoup de bon vouloir et de belle humeur.

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Tout en nous occupant de la revue, nous avions entrepris un livret d’opéra-bouffe à grand spectacle, en sept ou huit tableaux, avec ballets, Ali-Baba, dont Lecocq écrivait la musique et que nous destinions à la Gaîté. Mais, quand la pièce fut terminée et que nous en parlâmes à Debruyère, il ne voulut rien savoir. Il ne jurait alors que par Audran et Planquette et, de plus, il avait, je crois bien, une vieille dent contre Busnach, à la suite d’une boutade un peu cuisante, qui datait déjà de loin, mais qu’il n’avait pas digérée.

Le théâtre de l’Alhambra de Bruxelles, vacant depuis longtemps, venait justement de passer aux mains d’un directeur entreprenant, Oppenheim,