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nez avec un souffle qui n’était pas celui de la rose. Contre ceux-là, elle était armée d’une petite boîte en or contenant des bonbons parfumés ou du cachou. Dès les premiers mots, elle l’ouvrait, faisait semblant d’y puiser pour elle-même et la tendait à son interlocuteur :

— Comme cela, disait-elle, je n’ai rien à craindre. Ça me réussit toujours.

Il y en eut un, pourtant, avec lequel elle n’eut pas de succès. C’était un fort brave homme, un digne fonctionnaire, assez bavard, tout à fait incapable de faire volontairement du mal à une mouche, mais ne manquant pas de la tuer à distance. Quand elle lui offrit la bonbonnière préservatrice, il la repoussa d’un geste doux :

— Merci ! Je ne mange jamais de sucreries. Ça donne mauvaise haleine !…

Hélas ! Que tout cela est loin !

20 septembre 1912.