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Bien mieux, s’étant, un beau jour, convaincue que l’air de la mer leur serait plus favorable que celui de la campagne, elle avait renoncé à sa jolie maison du « Cœur-Volant », à Marly, où elle aimait tant à passer les étés, pour les emmener à Trouville, et Ton aurait difficilement deviné la brillante comédienne dans la maman attentive qui se faisait petite pour surveiller et partager leurs ébats sur le sable.

Ce fut là que je la retrouvai et que j’eus l’occasion de la connaître tout à fait intimement. J’y étais venu, de mon côté, avec ma famille, et les enfants ont vite fait de vous rapprocher. Au bout de peu de temps, les deux mères étaient devenues inséparables et les relations commencées sous les parasols de la plage devaient se continuer encore plus étroites à Paris. Nous ne laissions jamais passer une semaine sans nous voir au moins quatre ou cinq fois, ou chez elle, ou chez moi, ou bien au théâtre, lorsqu’elle jouait. Puis, juillet arrivant, on retournait à Trouville, qui devait lui être fatal !

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C’est, en effet, à Trouville qu’elle devait contracter le mal qui nous l’a prise. Rappelée un jour par son service à Paris, où elle était affichée