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avait déclaré à tout le monde qu’il renonçait à sa cure habituelle.

Grande fut donc la stupéfaction d’Emile Augier, son vieil ami, qui se trouvait depuis une semaine dans la ville d’eaux, en le voyant arriver à son tour :

— Comment ! Vous ! Mais vous ne deviez pas venir !

— C’est vrai, seulement, imaginez-vous que l’autre matin, tenez, le lendemain du jour où vous avez dîné chez moi, j’ai trouvé au fond de mon vase un caillou d’une telle grosseur qu’il n’y avait pas à hésiter.

Là-dessus, Augier éclata de rire :

— Mais c’est moi, mon cher, qui étais allé faire une petite visite dans votre chambre !

Et voilà comment l’auteur du Voyage de M. Perrichon fit, une fois, une saison dans les Vosges pour le compte de l’auteur du Gendre de M. Poirier.

7 juin 1912.