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autre, puisque, sur une donnée à peu près similaire, Jules Verne a établi plus tard un de ses romans à succès, les Aventures d’un Chinois en Chine.

Malheureusement, les incidents et les poursuites, moitié charentonnesques, qui s’en suivaient, ne trouvèrent que rarement le moyen de faire rire le public. De plus, Lesueur, le si amusant Kirchet du Fils de famille, l’inoubliable Grinchu de Nos bons villageois, Lesueur, qui devait « nous camper un type si réussi », nous présenta, au lieu du fantoche qu’il aurait fallu, un sauvage par trop nature, dont chaque apparition jetait un froid. C’est que son talent sérieux de composition, qui paraissait si comique dans une comédie, cessait tout à fait de l’être quand il s’agissait de bouffonnerie. Pareille aventure arriva à Paulin Ménier, qui excellait dans les rôles de paysans et qui fut parfaitement lugubre dans un Normand d’opérette.

Dès les deux premiers actes, nous sentions « que ça n’allait pas ». Pourtant, si le trois arrive à passer, nous disions-nous, il y a au quatre une scène qui pourra nous sauver en partie la mise. Hélas ! le trois passa et ce fut la scène du quatre qui vint tout gâter. Dans cette scène, il y avait un notaire — le rôle de Léonce — qui allait procéder à la lecture d’un contrat de mariage. Or,