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d’autres suivi ! Il suffit de citer : à la Renaissance, la Petite Mariée, la Marjolaine, le Petit Duc, la Petite Mademoiselle, Madame le Diable, Fanfreluche ; à la Gaîté, la reprise d’Orphée — qui lui avait jadis coûté tant de larmes, et où elle reparaissait en triomphatrice, — la Cigale et la Fourmi ; aux Bouffes, la Béarnaise ; à l’Eden, la Fille de Madame Angot ; au Gymnase, les Premières armes de Richelieu, Indiana et Charlemagne ; aux Variétés, Mam’zelle Gavroche, la Fille à Cacolet, Barbe-Bleue, Madame Satan et la Périchole, où elle montrait tant de sentiment et de fantaisie à la fois.

Depuis longtemps, elle a dû renoncer à l’opérette pour la comédie — sans avoir à le regretter : ses triomphes dans Éducation de prince, la Veine, le Vieux Marcheur, le Bois sacré et l’Habit vert, suffisent à en témoigner.

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Ces souvenirs ne sont pas absolument d’hier, mais, en voyant l’entrain, la jeunesse et la verve primesautière de l’artiste, qui ne croirait qu’ils datent tout au plus d’avant-hier ?

24 avril 1912.