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et de Jeanne d’Arc condamnaient à un repos prolongé, aussi bien que ceux qui ne devaient pas être de la « grande » reprise.

Pour succéder au spectacle coupé qui avait inauguré la combinaison, on avait remis à l’étude un acte de Leterrier et de moi, musique d’Offenbach, Mademoiselle Moucheron, qui avait dû être joué aux Bouffes avant la guerre avec Céline Chaumont et la mère Thierret, cette duègne au comique si large et si plantureux, qui n’a pas été remplacée. Habent sua fata libretti : la pièce s’annonçait si bien qu’au dernier moment on résolut de ne pas la donner en fin de saison et de la réserver pour la réouverture. Mais il se passa tant de choses avant cette réouverture ! Ce fut aux Variétés que les répétitions furent reprises, toujours avec Céline Chaumont, mais avec Aline Duval au lieu de la mère Thierret. Cette fois encore, pour une raison ou pour une autre, la pièce se trouva ajournée. Donc, pour la troisième fois on se remettait à la répéter à la Renaissance pour Théo. Cette fois, du reste, ne devait pas être la dernière, car au bout d’une vingtaine de jours la pauvre Moucheron disparut du tableau pour céder la place à la Jolie Parfumeuse et ce ne fut que huit ans plus tard, en 1881, qu’elle parut enfin sur l’affiche, sous la direction Koning et avec Mily-Meyer et Desclauzas. Onze ans de