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II

Le lendemain, vers neuf heures et demie, M. Lecherrier était en train de recevoir la dégelée de coups de poing et de coups de savate, que, moyennant trois cents francs par mois, un petit homme trapu venait chaque matin lui allonger à domicile, quand une sonnerie de téléphone interrompit brusquement ces voies de fait.

— Vous m’excusez ! — dit M. Lecherrier au professeur, en arrachant vivement sa moufle de boxe.