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l’attristait pas ; elle lui faisait plutôt plaisir. Il se sentait intéressant, important, comme lorsqu’on est malade ou en deuil.
Il y avait cependant un point sur lequel, sans savoir pourquoi, il eût bien voulu être fixé. Quand le divorce serait-il terminé ? Là-dessus les réponses de sa mère et de M. Lecherrier étaient toujours de plus en plus évasives : on ne pouvait rien affirmer, on ignorait, — et pour cause.
Tant qu’il ne s’était agi que de la division des biens, de l’attribution des torts, des prestations légales, l’affaire avait marché à grande vitesse. Mais, dès qu’on avait abordé le partage de l’enfant, tout s’était soudainement brouillé. Le statu quo ne plaisait plus. Les exigences des