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l’un ou l’autre de ses parents. Jamais il ne les avait tant vus ni si bien disposés.

Quant à M. Lecherrier, il jugeait avoir assez fait pour son petit-fils en ne découchant plus que dans la journée. Se cloîtrer en outre à domicile, par ces belles soirées d’été, lui paraissait un sacrifice au-dessus de ses moyens.

Dès le lendemain de l’installation de Gégé, il organisa donc, sous prétexte d’hygiène, une série de promenades nocturnes.

À huit heures, le cocher avait ordre d’atteler la victoria, et tout de suite après dîner, on partait vers le Bois au grand trot des deux bai-brun.

La grille franchie, l’équipage prenait le pas. Dans toutes les avenues les voitures foisonnaient. À ne distinguer ni