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LA TERREUR DU FOUET

yeux de folle, la bouche ouverte et, avec un grand cri, elle retombait en entendant le sifflement de la verge et l’atroce menace de Trichard.

Outre la prostration dans tous ses membres, le souvenir de sa honte et la plaie du viol, elle éprouvait encore à ses fesses si éprouvées la cuisante douleur suite de la fessée subie. Et voici qu’on parlait encore de la fouetter, et ce n’était pas pour plaisanter.

Car, d’abord, quand il s’agissait d’une canaillerie, Trichard était là. C’était même la seule chose qu’il faisait sérieusement, avec un zèle qu’il n’avait jamais apporté au travail probe et laborieux.

Il s’en allait au lit, disait à Marguerite, épouvantée :

— Lève-toi !

— Oh ! Petit père…

— Lève-toi, je te dis…

Elle éclatait en sanglots furieux et, la tête sous son bras replié, elle bégayait :

— J’ai si mal… Oh ! tu m’as fait si mal… Si tu savais… Oh ! pitié…