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LA TERREUR DU FOUET

chard allait ouvrir et elle entrebâilla la porte à peine, avançant la tête, avec le vague espoir que la personne qui sonnait devait se tromper et qu’elle s’en irait, sans avoir pénétré dans la chambre de désolation où une scène si atroce venait de se dérouler.

Ce fut encore une déception.

M. Trichard, s’il vous plaît ! fit une voix sèche et pointue, une voix de femme.

— C’est ici, Madame, intervint Trichard. Donnez-vous donc la peine d’entrer.

Et Mme Klotz, que Mme Trichard n’avait vue qu’une fois et qu’elle n’avait pu reconnaître dans l’obscurité qui régnait sur le palier, Mme Klotz fit majestueusement son entrée dans la chambre, tandis que Marguerite, tirée de son demi-évanouissement par cette intrusion sensationnelle, poussait un cri de frayeur et de surprise.

— Bonsoir petite, fit Mme Klotz. C’est bien pour vous que j’ai monté les quatre étages. Bonsoir, messieurs et dames.

— Donnez-vous la peine de vous asseoir, fit Tri-