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LA TERREUR DU FOUET

Bientôt elle fut en chemise et, sans regarder derrière elle, elle se dirigeait vers son lit, avec la vague notion qu’il allait y entrer en même temps qu’elle et la prendre.

Mais il lui criait :

— Ce n’est pas la peine d’être si pressée après avoir été si lambine. Tout à l’heure tu ne voulais pas et maintenant tu te dépêches ? Nous avons le temps. Viens ici.

Le cœur gonflé de peine et de rancune, elle pensait ne tenir aucun compte de ce qu’il disait et déjà un pied dans le lit, elle allait se hisser sur ses poignets, lorsqu’il lui criait encore.

— Ah ! ça, tu veux donc que je t’enlève la peau du derrière. Ce ne sera plus avec la main que tu auras la fessée. Tu vas voir avec quel joli outil je vais t’épousseter les fesses.

Ses fesses ! Elle y sentait encore les intolérables élancements, la cuisante souffrance de la flagellation qu’elle venait de subir. Elle se retourna vivement et rencontra son regard étincelant, son abominable rictus. Il répétait :