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LA TERREUR DU FOUET

Sa main se levait, prête à accompagner la menace par l’action. Mais la parole avait suffi. La jeune fille, éclatant en une crise de sanglots, levait à deux mains ses jupes plus haut que la jarretière.

— Non ! Plus haut encore.

Ses coudes écartés, ses bras faisant comme deux anses à son buste, elle levait les jupes à mi-cuisse.

— Encore ! fit l’irascible Trichard.

En un geste d’une indécence adorable, parce que la peur le commandait, elle soulevait les jupes au-dessus de la tête, se montrant jusqu’à la ceinture. Et elle apparut ravissante ainsi avec ses jambes élancées, admirablement galbées, et ses cuisses fermes, si juvéniles, que l’étoffe tendue du pantalon moulait à souhait pour le plaisir des yeux.

Trichard lui commandait encore :

— C’est bien, reste ainsi et viens ici, près de moi.

Il la saisissait et il la fit rougir de honte et de dégoût sous ses attouchements et il ordonnait encore :

— Embrasse-moi.