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LA TERREUR DU FOUET

Enfin, après une formidable claque qui pétait, sèche comme une détonation, et arrachait à la pitoyable victime un rauque hurlement, Trichard daigna surseoir et il interrogeait encore :

— Alors si je te laisse aller…

— Oh ! oui, petit père… Laisse-moi.

— Tais-toi !

— Oui, petit père.

— Alors si je cesse de te fesser, tu vas te tenir là devant moi, comme tout à l’heure, lever tes jupes aussi haut que je voudrais et faire tout ce que tu pourras pour me séduire, comme si j’étais un vieux Monsieur au sac, un de ces clients de la mère Klotz qui ne regardent pas au pognon et pour qui rien n’est trop chaud, ni trop froid, pourvu que la gonzesse leur porte à la peau. Tu as compris ?

— Oui, petit père.

Il lui donna encore une forte claque qui la fit sursauter et crier de douleur et de surprise et il disait :

— Et tu le feras ? Tu m’obéiras ?

En parlant, il avait étalé sa large main sur les pauvres fesses rouges et brûlantes, tout endolories