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LA TERREUR DU FOUET

comme le fer sur l’enclume. Et il disait encore :

— Et si des Messieurs, vieux ou jeunes, chez Mme Klotz, demandent à voir tes jambes et puis tout ce qu’ils voudraient, tu refuserais, peut-être ?

— Oh ! petit père !

— Ah ! voilà ! Voilà comment tu me réponds. Parce que j’ai cessé un moment la conversation de ton derrière avec ma main. Mais voilà que ça recommence. Tu vois que je ne suis pas à bout d’arguments.

— Oh ! Oh ! Laisse moi… Ça fait trop mal… Je sens… Oui je sens que je vais… je vais devenir folle.

— Oui, ou non, montreras-tu aux clients de Mme Klotz tout ce qu’ils te demanderont de leur faire voir ?

— Oui ! Oui ! Tout… Tout, te dis-je… Tout ce que tu voudras. Je ferai tout… Tout ce que tu commanderas, petit père chéri. Laisse-moi, oh ! laisse-moi. Je t’en supplie…

Sa voix rauque, entrecoupée de sanglots, de sanglots fiévreux, emplissait la chambre de ses éclats.