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LA TERREUR DU FOUET

pas de honte. Non, ça sera du bobo que je vais t’y faire. Je t’ai dit tout à l’heure que je te donnerai des motifs pour pleurer et crier raisonnablement. Ah ! Ah ! comment trouves-tu ça ?

Son bras solide se levait haut, retombait avec force. Sa large main étalée couvrait les fesses de Marguerite de claques retentissantes. La pauvre fille poussait des cris déchirants, agitait follement ses jambes et suppliait :

— Oh ! pardon, petit père… Tout, je ferai tout ce que tu voudras…

— Tiens ! Tiens ! Voilà que tu te mets à parler raisonnablement, fit-il sans cesser de frapper. Je savais bien que tu y viendrais.

— Oh ! petit père : Oh ! Oh ! Tu fais si mal. Oh ! là ! Oh ! là ! là ! Oh ! je t’en prie.

— Alors, si je te lâchais maintenant, si je te remettais sur tes pattes, tu me montrerais tes jambes et tout ce que je voudrais ?…

— Oui ! Oui ! Certes ! Tout ! Oh ! laisse-moi.

Mais il ne se hâtait pas de la laisser. Sa main frappait dru et ferme, martelait ces belles chairs