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LA TERREUR DU FOUET

à mes moutons. Alors tu refuses de montrer tes jambes à ces Messieurs qui te demandent ça poliment, sans doute. Est-ce qu’ils te le demandent poliment ?

— Oui, petit père !

— C’est bien, ça. Ils sont trop polis. S’ils l’étaient moins, c’est toi qui le serais davantage. Voyons si j’ai plus de succès. Et moi, si je te priais de me montrer ta jambe, tu ferais aussi des manières, tu me refuserais ?

— Oh ! petit père…

Elle se reculait toute effarée. Lui partait d’un gros rire plein de balourde grossièreté et il ricana :

— Voilà, je vois tes jambes tous les jours et toutes nues encore et maintenant que je te demande de lever tes jupes, tu ne veux pas. Je sais pourquoi. C’est parce que je t’ai demandé ça poliment. Ce n’est pas comme ça qu’il faut parler aux filles. Avec la politesse on n’arrive à rien. Ce n’est pas le langage qu’elles comprennent. Heureusement que je sais comment il faut s’y prendre avec ces femelles du diable. Mon éducation est faite