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LA TERREUR DU FOUET

— Ah ! mais non ! Pas de grimaces, n’est-ce pas. Tu chialeras tout à l’heure. Tu pourras pleurer à ton aise, toutes les larmes de ton corps. Et je te promets que je te fournirai des motifs pour cela. Mais maintenant tu vas répondre tout uniment à ce que je te demande, sans faire de manières. Tu entends.

— Oui, petit père…

— J’écoute.

— Je vais te dire, petit père…

Mais la parole expirait encore sur ses lèvres. L’oppression de la crainte la rendait palpitante. Elle cachait sa figure dans ses deux mains et, éclatant en sanglots, elle pleura. L’homme eut un geste d’impatience qu’il réprima aussitôt et, quoique la fureur parut dans le ton durci de sa voix, il se forçait à articuler les mots posément, à parler avec lenteur.

— Je t’ai dit que tu pourrais pleurer tout à l’heure, quand je t’enlèverai la peau du derrière. Maintenant il faut répondre à ce que je t’ai demandé.