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LA TERREUR DU FOUET

nifestation du trouble nerveux qui excluait toute idée de gaieté ou de joie.

Il en jura de colère et disait :

— Alors, ça te met en gaieté, hein ! Tu crois que c’est comme ça qu’il faut prendre les choses ? Tu penses te moquer de moi. Nous allons bien voir. Rira bien qui rira le dernier. Qu’est-ce que tu dis de ça. Ah ! ah ! Ça te fait de l’effet.

Il agitait son couteau pointu devant le jour. La lame lançait des éclairs. Bien que Marguerite ne semblait pas le voir, elle s’était remise à se lamenter, sous la cuisson de ses fesses gonflées par la matraque. Il reprit :

— C’est ça, pleure ! C’est plus naturel que ton rire. Aussi je me disais que ça ne pouvait pas durer. À cette heure, je vais te faire faire une autre musique.

Et les hurlements rauques reprirent de plus belle. Il s’était placé derrière Marguerite, et, de bas en haut, il lui plantait son couteau dans les fesses.

— Ça te rafraîchit les idées, hein ! Ça va te purger le cerveau, car aussi vrai qu’il y a un bon Dieu, si