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LA TERREUR DU FOUET

Oh ! mon chéri. Ne fais pas de mal à ta petite femme.

Trichard restait le bras en l’air, murmurait, dépité :

— Bon ! En voilà d’une autre maintenant. Elle reconnaît la matraque.

Et il se mit à la frapper avec rage, en hurlant :

— Ce n’est pas Georges ! C’est sa matraque, oui ! Mais c’est moi, c’est moi qui vais t’enlever le derrière avec ça.

Elle geignait :

— Oui !… Oui !… Oh ! petit père… Assez !… Assez !… Oh ! petit père… Grâce.

Il éclatait de rire :

— Ah ! la garce ! Tu reconnais la différence. Hein ! Puisque tu sais à qui tu as affaire, je vais frapper moins vite pour que le plaisir dure plus longtemps. Car il y a encore le couteau. Si je t’enlève tout avec la matraque, qu’est-ce qui resterait pour le couteau ?

Il frappa avec lenteur, à raison d’un coup par minute. Il se guidait sur sa montre, s’imposant la