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LA TERREUR DU FOUET

que tu embrasses d’abord la main de ton Georges. Tiens, salope !

Il lançait en avant la main aux doigts déjà raidis par la raideur cadavérique. Elle se rejetait de côté, tant que ses liens le lui permettaient.

— Oh ! petit père… Non ! Non ! Oh ! Je deviens folle ! Tout, mais pas ça. Pitié.

Mais il ne voulut rien entendre. Il lui en souffletait les joues de cette main rigide et froide, il lui en frottait les lèvres. Les cris de Marguerite n’avaient plus rien d’humain, sûrement qu’elle était folle de dégoût et d’épouvante par cette scène d’horreur.

Et il se mit à lui fouetter les fesses avec ce tronçon humain. Mais il n’avait guère de prise et la main morte était sans élasticité. Il se rendit compte que cela éveillait dans les chairs de la suppliciée peu de souffrance. Mais si la douleur physique était peu intense, la peine morale était insupportable. Chaque fois que la paume glacée s’appliquait sur les fesses, Marguerite poussait un gémissement sourd qui sifflait entre ses dents serrées à se