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LA TERREUR DU FOUET

Sans s’inquiéter de ses gémissements rauques, interrompus de ci, de là, par un cri strident, un appel au secours, une plainte désespérée, il continuait à siffloter son refrain de bal-musette, une valse sentimentale dont il raffolait et il se dirigea vers les cartons où il avait placé les morceaux du cadavre de Georges. Il y fouillait, les ouvrait l’un après l’autre et, se parlant à lui-même, disait :

— Ça c’est farce. C’est toujours comme cela. Ce qu’on cherche on le trouve toujours le dernier. Il faut les ouvrir tous d’abord.

Il avait trouvé et, brandissant ce qu’il avait pris, il s’approchait de Marguerite qui, les yeux arrondis, fous d’une terreur sans nom, en restait muette. Il ricanait :

— Non ! Mais crois-tu que c’est une riche idée ? Voilà ! Oui, tu as bien vu. C’est parfaitement ce que tu crois que c’est. Le bras droit de ton amant. C’est avec ça que je vais te fouetter. Tu auras l’illusion que c’est lui qui te donne la fessée. Tu vois que je ne suis pas jaloux. Mieux que cela. Je veux