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LA TERREUR DU FOUET

Je me sens tout à fait bien disposé. Au lieu d’une demi-heure, ça sera trois heures que je te ferai souffrir. Et comment ! Je finirai par te servir au couteau, je te piquerai le derrière comme une volaille à la broche, je le pèlerai avec mon couteau, comme une poire. Ça c’est couru ! Mais ce sera pour la fin. Je commencerai par autre chose. J’ai une fameuse idée qui me vient. Tu vas voir ça. Ton derrière en sera tout attendri. Il n’en sentira que mieux la pointe de mon eustache.

— Oh ! petit père !

— Viens ici.

— Je t’en prie, laisse-moi te dire…

— Je n’écoute rien.

— Oh ! un mot seulement. Tu m’as trouvée gentille. Écoute… Oh ! écoute-moi…

Il l’avait prise par le poignet et l’avait rudement tirée hors du lit, et elle était vraiment belle, dans sa nudité, bien en chair et svelte à la fois. Mais elle s’accrochait au châlit, de la main restée libre, et elle s’y cramponnait avec une force nerveuse si énergique, qu’il fut étonné de la résistance. Et, la