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LA TERREUR DU FOUET

le beau Georges revint le surlendemain. Mme Klotz l’accueillit par cette phrase ironique :

— Ah ! Ah ! Il paraît que vous êtes pressé tout de même.

— Avez-vous les cent francs ?

— Les voici.

— Merci !

Il achevait à peine le mot qu’il tombait sans un cri, avec le couteau de Trichard dans la nuque.

Le colosse, froidement, nettoyait la lame après avoir pris soin de boucher la plaie, pour éviter toute effusion de sang !

Mme Klotz s’écriait :

— Il n’y a pas à dire. Ça c’est bien travaillé.

Cependant elle était plus inquiète qu’elle ne voulait le paraître par rapport au cadavre qu’elle trouvait déjà encombrant, se demandant comment il allait disparaître. Pourvu qu’il sortît de chez elle sans être remarqué, c’était tout ce qu’elle souhaitait.

Dans la chambre à côté, les ouvrières travaillaient et ne se doutaient de rien. Trichard prit le