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LA TERREUR DU FOUET

— Au moins vous êtes franc, vous… Eh bien, je n’ai pas cent francs ici, les affaires ne vont pas du tout. Venez demain à la même heure et je vous donnerai ce que vous demandez.

— Toi ! Ma vieille ! Tu veux me faire piger. Ça ne prend pas avec moi.

Mme Klotz, pour toute réponse, haussait les épaules. Il reprit :

— C’est bon. Procurez-vous les cent francs et, si je ne viens pas demain, tenez-les prêts pour un autre jour, car je ne vous en ferai pas cadeau et pas de blague ou je mange le morceau.

Comme de juste, à peine était-il parti que la dame envoyait prévenir Trichard. Il entrait en fureur :

— Vous ne pouviez pas le faire filer ? Où le trouver ? Ah ! si je le connaissais. Si je savais où il demeure. J’ai couru tout Paris pour retrouver cette garce. Rien !

— Et si vous saviez où il demeure, qu’est-ce vous feriez ?

— Oh ! son compte serait bon.