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LA TERREUR DU FOUET

ce qui concernait Marguerite, car elle était conquise.

Puis, Georges mit à exécution le projet qu’il avait conçu. Il allait chez Mme Klotz où il demandait Marguerite, ce qui eut à l’instant, pour résultat, d’éveiller la méfiance de la rusée patronne. Car si Marguerite se leurrait, trouvant à son amant de la distinction et l’apparence d’un homme riche, Mme Klotz, plus avisée, classa immédiatement son visiteur dans le rang de la société qu’il occupait. Elle sut manœuvrer, si bien, par ses interrogations adroites que, bientôt, Georges dut avouer que Marguerite était avec lui et il s’écria :

— C’est bon, je ne suis pas venu ici pour jouer au plus fin avec vous. Eh bien ! oui, Marguerite est avec moi. Et après ?

— Après ? Moi je ne me mêle jamais de ce qui ne me regarde pas. Ce n’est pas mon habitude. Mais c’est une fille mineure, elle a seize ans tout juste, et son beau-père, son tuteur naturel, M. Trichard, est très inquiet sur son sort. Il vient à tout instant me demander si elle n’est pas revenue. Je le ré-