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LA TERREUR DU FOUET

sac et casquent sans compter et ce sera toujours comme ça, tant qu’on sera ensemble, tant que ça durera, de deux jours l’un, tu feras le business et l’autre ce sera pour nous bécoter jusqu’à plus soif.

— Et tu ne me battras plus, dis ?

— Ça dépend de toi.

— Tu es mon petit homme, je ferai tout ce que tu voudras.

— Alors on pourra s’entendre.

— Mais tu me promets de jeter cette vilaine matraque ? Dis, mon chéri.

— Je ne te promets rien du tout et si je ne trouve plus la matraque à sa place, je saurai qui l’a cachée. Il y en a d’autres, l’article ne manque pas sur la place de Paris et s’il faut que j’en achète une, je te promets qu’elle te raclera la peau autrement que je n’ai fait ce soir.

— Oh ! Non ! Non !

Il haussait les épaules et, se déshabillant, il se mettait au lit. Il palpait ses bras fermes et ronds et disait :

— Mâtin ! Avec toi on n’est pas volé. Je m’en