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LA TERREUR DU FOUET

comme celui-là, il ne resterait pas grand’chose de tes fesses. Viens ici que je te montre ton derrière, tu y reconnaîtras aisément la trace de ce dernier coup, parmi les autres.

Il déployait une triple glace, un meuble de luxe que l’on devait être tout étonné de voir dans une pareille chambre et il éclaira de haut avec la lampe. Marguerite, secouée de sanglots nerveux, dut relever ses jupes et regarder son derrière reflété tout entier dans le jeu des trois miroirs.

C’était épouvantable !

Pas de sang. Mais des sillons profonds, des bourrelets épais. Les fesses pitoyables en étaient ravinées et c’était, sur cette peau soumise à si rude épreuve, un reflet irisé, comme les nuances de l’arc-en-ciel autour des stries d’un rose cuivré, hideux à voir.

Les pleurs, les cris de la malheureuse en devinrent furieux. Elle était toute secouée en une crise de nerfs colère et chagrine. Elle trépignait, hurlait :