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LA TERREUR DU FOUET

moitié. Du moment qu’une femme gueule, il faut qu’elle donne toute sa voix. Hein ! Qu’est-ce que tu en penses ?

— Oh ! Oh !… C’est… C’est affreux !… Je… Je meurs !… Pitié !

— Tu n’as encore reçu que huit coups. Huit et quatre ça fait douze. Encore quatre… Non, plus que trois.

Elle avait poussé un appel de frénésie, un cri rauque et strident. Il reprit :

— Oui, tu commençais à t’y habituer. Alors j’ai frappé encore un peu plus fort. C’est épatant ce qu’on peut faire avec le caoutchouc. Le tout est de savoir s’en servir. On trappe, juste avec la force que l’on veut, et il n’en faut pas beaucoup pour faire du mal. Sais-tu que si je voulais je t’enlèverais la viande du derrière jusqu’à l’os… Ah ! il est dans un bel état ton derrière. Va, tu es jolie maintenant, Je te ferai voir ça tout à l’heure. Tu me diras si je sais travailler. N’oublie pas que j’aime la franchise.

Mais la misérable créature était trop envahie