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LA TERREUR DU FOUET

grosse Lucienne. Bon, voilà la Rouquine qui hurle parce que Charlot lui tanne le cuir. Allons, il est temps que je fasse ma partie de l’orchestre. Tu vas voir si j’ai du doigté. Je vais te jouer un air sur les fesses qui fera fureur dans la maison. Tu n’as jamais été flagellée avec une matraque. Tu vas pouvoir faire la comparaison.

Tout en parlant, il s’emparait d’elle et, la couchant en travers sur ses genoux, il releva les jupes, écarta la fente du pantalon, la fit tressaillir en portant la main sur sa chair et, toujours gouailleur, il fit :

— Ne bougeons plus. Je commence.

La dure et souple matraque, avec un bruit mat, s’abattait sur les fesses. Une douleur sans nom fit crier Marguerite : Quelle horrible sensation ! Oh ! oui, c’était plus terrible, plus angoissant que les verges. Déjà un deuxième coup l’atteignait. Elle hurlait, se démenait, ses jambes battant l’air follement et elle donnait de grands coups de nuque dans le fol espoir de dégager sa tête que l’autre, sous son aisselle, maintenait entre son bras et son