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LA TERREUR DU FOUET

Mais il ne se laissait pas apitoyer et il commença à la fustiger de toute sa force. Certes, son bras ne valait pas celui de Trichard, mais la cravache, fine et solide, coupait comme un sabre et Trichard, avec une cruauté perfide, bien calculée, ouvrait de plus en plus le compas des jambes écartées, si bien que les coups de M. Nicolas, dirigés de haut, causaient des ravages effroyables. Marthe, d’une voix rauque, hurlait à la mort, entremêlait ses cris et ses gémissements de phrases entrecoupées, de mots à peine articulés.

Enfin, M. Nicolas déclarant qu’il en avait assez, ordonnait à Trichard de remettre la suppliciée sur ses pieds et de sortir de la chambre.

Trichard s’en allait. M. Nicolas, resté seul avec la fillette, fermait la porte. Il ouvrait ses bras et Marthe, avec des pleurs et des cris, courait s’y jeter, l’embrassait dans une sorte de démence.


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