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LA TERREUR DU FOUET

Mais M. Nicolas lui imposait silence avec une familiarité hautaine :

— Non, cher Monsieur ! Ne dites rien, ne vous mêlez de rien. Faites seulement ce que je vous dirai de faire.

— Alors quoi ? Est-ce vous qui payez ?

— Oui… Comme vous le dites, avec un rare bonheur d’expression, c’est moi qui paie.

— Alors ! suffit ! On est à vos ordres, Mylord.

— Ayez donc la bonté d’appeler Madame.

— J’aurai cette bonté.

Mme Klotz, appelée par le colosse, fit son entrée, et, sur la demande de M. Nicolas, elle lui apportait une fine et souple cravache.

Puis M. Nicolas fit la leçon à Trichard, à qui il parlait à l’oreille. Le colosse s’approcha de Marthe et, la saisissant aux chevilles, il la souleva sans peine, de manière à ce qu’elle se présentât la tête en bas, toute nue, offrant bien son derrière aux coups de cravache que M. Nicolas s’apprêtait à lui donner sans compter. Trichard écartait ses mains de manière à bien séparer les cuisses de la pauvre