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LA TERREUR DU FOUET

Il lui avait encore porté, en travers des fesses, deux coups violents, et l’enfant, sachant maintenant ce que c’était que les verges, affolée par la peine cuisante de son derrière endolori encore par la vigoureuse fessée si récente, se roulait sur le sopha, en hurlant, comme dans une attaque d’épilepsie.

Mais il lui criait :

— Houste ! Debout !

Elle se levait, se tenait là, toute frissonnante, pleurant et criant.

— Tu vas te déshabiller ! Et que ça ne traîne pas. Hop !

— Comment ?… Comment ?

— Assez ! Déshabille-toi ! J’ai dit.

— Me… Me déshabiller ?…

— Tu ne veux pas ?… Tu ne veux pas ?

Il s’avançait d’un pas avec un air si menaçant et les verges levées, que la fillette s’écroulait sur ses genoux. Pourtant sa première éducation, la décence de son sexe persistaient dans son effarement, car elle criait :