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LA TERREUR DU FOUET

— Venez donc, monsieur Trichard, on a besoin de vous. C’est Mlle Marthe qui vous réclame. Elle vous appelle : le vilain, le méchant homme.

— Ah ! oui, fit Trichard avec son hideux ricanement. Je me charge de lui faire dire exactement le contraire. Attendez que je prenne la verge.

Il s’avançait en faisant siffler l’air sous les coups. À ce bruissement lugubre, Marthe se roula sur le sopha, en poussant des cris stridents. Mais déjà elle était prise et, ayant écarté ses jupes, il lui portait sur les fesses un coup terrible qui la fit hurler et gigoter d’une manière folle. Mais Trichard lui disait :

— Ça n’est qu’un avant-goût. Si tu cries déjà si fort maintenant, qu’est-ce que ça va être ! Alors, réponds, c’est moi le méchant, le vilain homme.

— Oh ! non ! Oh ! non !

— Alors quoi, c’est donc que Madame a menti. C’est ça que tu veux dire !

— Oh ! non ! Oh ! non !

— Tu nous embêtes. Tiens ! Voilà pour le méchant homme ! Et tiens ! Voilà pour le vilain homme.