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LA TERREUR DU FOUET

traire. Mais obsédé par son idée de plus en plus insistante, M. Nicolas cherchait de mauvaises raisons.

L’enfant, glissée sur ses genoux, l’implorait Mais il ouvrait la porte, appelant Mme Klotz. L’imposante patronne entrait aussitôt, car elle n’avait cessé de se tenir aux aguets. Elle foudroyait la frémissante Marthe d’un regard terrible et demanda, en souriant aimablement, à M. Nicolas ce qu’il y avait pour son service.

— Voilà, chère Madame, la fessée n’a pas du tout suffi. Elle m’a giflé.

— Oh !… Hi ! Hi !… Oh ! pardon !

Mais Mme Klotz la secouait :

— Ah ! la petite misérable ! Gifler un homme aussi bon, aussi distingué, sûrement qu’elle sera fouettée. Et bien fouettée. Il faut qu’elle soit fouettée à mort.

— Oh ! Oh !… Non ! Non… Oh ! grâce… Non !… Ne faites pas… Oh ! non ! Ne faites pas venir le vilain, le méchant homme.

Pour toute réponse, Mme Klotz ouvrait la porte, disait :