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LA TERREUR DU FOUET

il le désir de voir fouetter la malheureuse Marthe. Il avait éprouvé tant de plaisir à la voir fesser, qu’il se promettait une joie bien plus grande encore de la voir se trémousser sous le fouet. Certes, la gentille menotte de la mignonne fillette ne lui avait fait aucun mal. Mais l’intention lui parut provenir d’une noire méchanceté qu’il convenait de punir. Une volupté inconnue jusqu’alors le poussait aussi et il caressa l’idée de jouer un rôle actif dans la flagellation.

Il répondit donc d’une voix qu’il s’efforçait de rendre aussi rude que possible et qui ne fut que criarde :

— Non ! Non ! Pas de pardon !

— Oh !… Hi ! Hi !… Cher monsieur.

— Et puis vous m’embêtez avec votre « Hi ! Hi ! » Vous êtes trop pleurarde et vous êtes trop laide en ce moment, avec votre nez tout rouge et qui a grossi du double.

En effet, par l’effet des larmes, son nez avait grossi et il était rouge. Mais, malgré tout, elle n’était point laide. D’un charme touchant, au (modèle corr incompatible avec tiret)con-