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LA TERREUR DU FOUET

du petit salon où elle avait maintenant autant envie d’entrer que tout à l’heure elle en marquait de dégoût et là, devant cette porte ouverte, la terrible fessée se poursuivait. Les claques tombaient drues et pressées avec plus de violence que jamais. Marthe ne pouvait même plus supplier. Sa gorge, pleine de sanglots, ne laissait plus passer que des cris rauques, des gémissements étouffés, des mots inarticulés et elle démenait ses jambes en une convulsion frénétique ; mais la forte poigne de Trichard la maintenait devant ce seuil qu’elle brûlait de franchir comme si ce petit salon devait être, pour elle, la terre promise.

M. Nicolas, lui, était bien trop à la fête pour faire cesser ce supplice de haut goût qui le ravissait. Il notait comme ce joli petit derrière, tout à l’heure encore, d’une blancheur si nacrée, avait tourné maintenant au rouge sombre. Les trémoussements de Marthe, ses larmes, ses cris, ses gémissements, les contorsions de ses adorables fesses qu’elle démenait avec frénésie sous les coups qui tombaient, tout cela le pénétrait d’une joie farou-