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LA TERREUR DU FOUET

de même. Voilà que j’ai déjà attendri son cœur. Elle ne demande qu’à obéir.

Et les claques sonores ponctuaient ses phrases, tandis que la pitoyable Marthe, dans ses hurlements, ses gémissements et ses cris, ne cessait de supplier. À présent c’était à M. Nicolas qu’elle s’adressait :

— Oh ! Monsieur… Pardon ! Plus jamais je ne serai… Non ! Non ! Je ne serai… Oh ! Oh ! Je ne serai impolie… Impolie envers vous… Oh ! Monsieur ! Mon bon Monsieur… Au secours ! Ah !… Ah ! Je n’en peux… Je n’en peux plus !… Monsieur !… Mon cher Monsieur !… Tout, je ferai tout… Tout ce que vous direz… Tout ce que vous me direz de faire.

M. Nicolas crut devoir dire :

— Mais, Mademoiselle, cela ne dépend pas de moi. Je n’y peux rien.

Elle ne l’écoutait pas, continuait à l’implorer. Puis c’était encore Trichard qu’elle supplia et sa mère et sa patronne.

Mais Trichard la retenait devant la porte ouverte