Page:Van Rod - La Terreur du fouet, 1909.djvu/143

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
131
LA TERREUR DU FOUET

Et il l’empêchait d’y courir, car elle s’y élançait maintenant. Mais il la retenait par la nuque, continuait à lui claquer les fesses impitoyablement, tout en disant :

— Au salon ! Plus vite que ça !

— Oui ! Oui ! J’y vais. J’y vais.

— Tiens ! Tiens ! Tu es pressée maintenant et d’abord tu ne voulais pas. Non ! Non ! Nous avons le temps. Et il s’acharnait dans la terrible fessée sur la fillette hurlante et pantelante, folle de souffrance et de terreur et qui clamait pitoyablement :

— Oh ! Oh ! Ça fait… Ça fait trop mal ! Pitié ! Maman ! Maman ! Oh ! mon bon Monsieur, grâce ! Grâce, je vous en supplie. Madame… Madame… Oh ! ma chère, mon excellente patronne, faites cesser… faites-le… Oh ! faites-le cesser… Tout ! Tout ce que vous voudrez je le ferai pour vous plaire.

Mais Trichard n’en frappait que plus fort et, avec son sempiternel ricanement, il disait :

— Ce qu’elle a le derrière dur, cette petite. Je n’aurais jamais cru ça. Mais je l’attendrirai tout