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LA TERREUR DU FOUET

plus… Alors, Mademoiselle, le petit salon est là. Entrez s’il vous plaît et tâchez d’être sage avec le Monsieur. Ou bien…

Il prenait inutilement son air le plus terrible. Marthe, toujours les yeux au loin, ne faisait pas un mouvement.

Il grondait :

— Bon ! Vous n’avez pas de langue. Alors moi non plus. On va parler avec les mains.

Il la prenait par la nuque, la cueillait sur sa chaise, la mettait sur ses pieds. Et avant que la fillette eût pu faire un mouvement, il lui levait les jupes, écartait la fente du pantalon sur le plus mignon fessier, le plus charmant petit derrière rondelet, blanc, ferme et potelé que jamais M. Nicolas eut eu loisir de contempler. L’odieux Trichard eut la tranquille audace de porter sa large main téméraire sur ces charmes célestes, il refoula le pan de la chemise en un mouvement plein de graveleuse perfidie. Marthe hurlait :

— Voulez-vous… Voulez-vous bien me laisser !

— Ah ! nous avons retrouvé notre langue.