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LA TERREUR DU FOUET

de son chagrin. À présent, ce sourire lui revenait à la mémoire et, l’appliquant à ce qui venait de se passer dans cette maison où sa belle-mère l’avait placée, elle n’augurait rien de bon. Quelques minutes s’écoulèrent ainsi dans un parfait silence. Il y avait près d’une demi-heure que Marguerite était partie et un quart d’heure s’était écoulé depuis le départ d’Ida.

Lorsque soudain une nouvelle répulsion gonfla le cœur de Marthe.

On avait frappé à la porte. Mme Klotz ouvrant avec précaution, au lieu de voir entrer Mme Vlicot, la maman de Marthe, comme elle s’y attendait, se trouva nez à nez avec Trichard que Marguerite suivait tête basse. D’abord Mme Klotz eut l’idée de dire à Trichard d’attendre dans la boutique, ou même dans le corridor, car autant elle était obséquieuse avec ceux dont elle recevait l’argent, autant elle se gênait peu avec ceux à qui elle en donnait. Mais se ravisant elle ouvrait.

Trichard, suivant son habitude, salua tout le monde par un « Bonjour, messieurs et dames »,