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LA TERREUR DU FOUET

La jeune fille, après avoir rougi fortement, pâlissait, dans l’idée que c’était pour elle, pour la fouetter encore. Elle balbutia :

— Non !… C’est-à-dire oui… Je ne sais vraiment pas.

Mme Klotz, démêlant sa pensée, disait avec fermeté :

— Vous êtes une sotte. Il ne s’agit pas de vous faire du mal. Au contraire. Voici un louis, prenez une automobile et allez me chercher votre beau-père tout de suite. Vous lui direz que s’il vient sans tarder, il y a cinquante francs à gagner pour lui. Si vous revenez sans lui, alors je lui dirai tout et vous serez bien fouettée, je vous le promets. Je choisirai une verge plus touffue, plus longue et plus lourde que l’autre fois.

Tout ceci avait été dit à mi-voix. C’était un colloque à part, dont M. Nicolas, s’il l’avait voulu, n’aurait pu entendre un mot. Mais le digne homme ne s’inquiétait guère des détails.

Marguerite, sous l’émotion de la terrible menace qui lui avait été faite, sortait fiévreusement de la