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LA TERREUR DU FOUET

l’attente de ce qui allait arriver. Toutes étaient assez délurées pour savoir à quoi tendait cette scène dont elles avaient compris la signification dès que M. Nicolas avait adressé la parole à la fillette. Toutes laissaient l’ouvrage en suspens, et retenaient leur souffle, impatientes du résultat. À l’exception de Marguerite qui, prenant Marthe en pitié, en oubliait ses propres peines, toutes souhaitaient que M. Nicolas arrivât à ses fins, avec une pointe de jalousie qu’elles ressentaient, une envie hargneuse que le choix du richard ne fût pas tombé sur elles-mêmes.

Mme Klotz donc, étant intervenue, était maintenant décidée à emporter la place de haute lutte.

Elle disait à Marthe :

— Tout à l’heure, vous avez vu le derrière de Marguerite. Voulez-vous que le vôtre soit mis dans le même état.

Un redoublement de sanglots fut la réponse. Mme Klotz disait :

— Marguerite, mettez-vous là, montrez-lui en-