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LA TERREUR DU FOUET

personne ne vous le montrera mieux que moi. Venez donc, nous y boirons un verre de champagne et je vous regarderai croquer des gâteaux. Aimez-vous les gâteaux ?

Marthe devenue toute pâle, les lèvres serrées, crissant des dents, pour ne pas pleurer, ne répondit pas un mot.

M. Nicolas la regardait, un peu surpris et très charmé, puis il se tourna vers Mme Klotz qui, venant à son aide, disait à Marthe, persistant dans son mutisme.

— Eh bien, Mademoiselle. On vous cause, il ne serait que poli de répondre.

Marthe ouvrit la bouche et, jetant l’ouvrage qu’elle tenait dans sa main, le fil de fer autour duquel elle enroulait du papier vert, pour simuler la tige d’une fleur, elle éclata en sanglots, pleurant, la figure cachée dans ses mains.

M. Nicolas semblait de plus en plus satisfait, quoiqu’avec une légère nuance d’inquiétude. Mais Mme Klotz avait froncé ses sourcils. Tout l’atelier avait maintenant les yeux fixés sur Marthe, dans