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LA TERREUR DU FOUET

çait à s’amuser de ce monsieur qu’elle trouvait très drôle, ne soupçonnant pas du tout les suites de l’entretien.

M. Nicolas arborait un air tout à fait engageant et guilleret ; tandis que Mme Klotz couvait Marthe de ses yeux attentifs.

M. Nicolas reprit avec un rire :

— Quel petit salon ? Ah ! ah ! que vous êtes drôle ! Mais le petit salon, il n’y en a qu’un. Là, à côté ! Voulez-vous que je vous le montre ?

— Je vous remercie, Monsieur. Je ne suis pas curieuse de le voir, fit sèchement Marthe subitement devenue méfiante, sans savoir encore au juste de quoi il retournait.

Mais M. Nicolas connaissait la grande et la petite guerre. Il ne se tint pas pour battu. Il insista, en homme versé dans les roueries de la galanterie.

— Ne dites pas cela ! Toute fille d’Ève est curieuse et vous êtes trop jolie, Mademoiselle, pour faire exception à la règle. D’ailleurs, ce petit salon mérite d’être vu. Et je le connais parfaitement,