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LA TERREUR DU FOUET

— Oh ! Madame…

— Encore !

— Non ! Non ! Madame. J’obéis.

Elle se tournait, exposait devant tout l’atelier le misérable état de ses fesses et ce furent parmi toutes ces demoiselles des exclamations de surprise et d’épouvante, chacune se disant que le même supplice les guettait. Toutes, avec contrition, à la vue de ce misérable derrière, si cruellement maltraité, se promettaient une obéissance passive, la plus parfaite déférence envers les ordres de la patronne et les désirs formulés par les clients.

Déjà un monsieur se présentait. Il entrait par la grande porte, s’engageait dans le corridor et pénétrait tout droit dans l’atelier, contrairement aux clients ordinaires, dont beaucoup de dames qui, par la porte donnant sur la rue, pénétraient dans le magasin et n’allaient pas au delà.

C’était un homme d’un certain âge sans être vieux. Il pouvait avoir de quarante à quarante-cinq ans. Il avait un air cossu, rehaussé encore par la grosse chaîne d’or qui barrait son ventre