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LA TERREUR DU FOUET

roce, avec une verge toute fraîche à la main et, malgré la honte qui crispa sa voix et étranglait son gosier, elle disait :

— Mon beau-père m’a chargée de vous dire qu’il a fait bon usage du cadeau que vous lui avez fait.

Mme Klotz eut un sourire de raillerie qui chavira le cœur de la chagrine jeune fille.

— Ah ! vraiment… Faites voir !

— Oh ! Madame !

— À votre aise ! Si vous ne voulez pas, je ne force personne.

De nouveau se précisa, aux yeux épouvantés de Marguerite, l’horrible vision, cette fois si insistante qu’elle poussa un cri de détresse. Il lui semblait que Trichard, à la besogne, ses malheureuses fesses dansaient, sous la violence de ses coups assénés d’une main implacable et sûre. Elle murmura :

— Excusez-moi, Madame ! C’est la surprise. Je ne refuse pas du tout de vous montrer ce que mon beau-père m’a fait.

Elle éclata en sanglots :