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LA TERREUR DU FOUET

— Oui… Oui, petit père… Je t’en supplie, ne me fais plus de mal.

— On verra ça… Tu diras donc à Mme Klotz que tu es toute à sa disposition pour tout ce qu’elle voudra te faire faire et que je la prie de bien vouloir m’apporter, ou me faire parvenir, une nouvelle verge, car celle qu’elle m’a envoyée ne peut plus servir, ce n’est plus qu’un trognon, toutes les ramilles se sont cassées sur tes fesses.

— Oh ! petit père… Je ne peux pas…

Une deuxième claque, plus forte que l’autre, résonna, elle hurlait avec des larmes et des sanglots.

— Oui, petit père… Je le lui dirai… Je lui répéterait tout, comme tu viens de dire… Oh ! ne frappe plus.

Une troisième claque qui résonna dans la chambre, comme un coup de pistolet, la fit encore se tordre d’angoisse et de douleur et elle criait :

— Puisque je te dis que je lui dirai… Tout ! Tout ! Je n’oublierai rien.

— Certes non, tu n’oublieras rien. J’en ai la conviction. Tu lui diras tout, c’est certain ! Sinon tu